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l88 SUPPLÉMENT AU LYONNAISIANA
qui travaillent sur Pline, et qui corrigeoit la botanique que
Rouillé imprimoit. »
(Mémoires de la vie de M. de Thou, Amsterdam
1713).
Humbert de Romans, général des Dominicains, mit parmi
les articles à traiter au Concile de Lyon, en 1274 : Quod
in omnibus Ecclesiis, ars cantus melius doceretur et addis-
ceratur.
Dans le recueil des Blasons de Meon, Paris 1809, on
trouve le blason des cheveux et de la mort par de Vauzelks,
1536, et de Maurice Sève, les blasons du front, du sourcil,
de la larme, du souspir et de la gorge, il y a aussi le bla-
son et louange de la noble ville et cité de Lyon par Pierre
Gromet.
Lettres de Guy Patin. — Rotterdam 1725 :
Lettre CI. « Dans le couvent de la Visitation à Lyon, il
y a une demoiselle, fille de M. de Riant, conseiller d'Etat.
Sa mère est nièce de Mgr de Narbonne et s'appelle Marie
des Prez. Cette belle religieuse, qui n'est pas encore pro-
fesse, est considérable par sa naissance, entre autres belles
qualités qu'elle possède, étant descendue de notre grand
Fernel, qui a été vrayement un incomparable médecin.
Il laissa deuz filles dont l'aînée fut mariée à M. Bargot, pré-
sident au grand conseil l'autre fille de Fernel fut mariée
à M. Gilles de Riant, président à Mortier, qui mourut l'an
1597. »
Cette lettre est de 1655. Suzanne-Marie de Riants de
Villerey, dont il est question, naquit au château de laBrosse,
près Chartres, le 20 mars 1639. On la mit jeune au cou-
vent de la Visitation de Lyon (actuellement l'Antiquaille).