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 322                 MATTHIEU DE VAUZELLES.

livre, en date du 12 décembre 1549, déclare-t-il placer
sous la protection immédiate de Dieu, « qui est vérité
lut/ mesmes, et qui tousjours à la fin fait vaincre toutes
choses par vérité, » un travail dont il n'attendait aucun
autre prix que le témoignage de sa conscience.
   C'est à cette occasion que Maurice Scève lui adressa la»
vers suivants :
                          MAURICE SCAEVE
                en grâce de si charitable et vertueuse
                          Å“uvre de l'awthew.
           Qui pour la famé ou l'honnetir entreprend,
           Entre Mortelz c'est chose autant louable.
           Et qui labeure à son besoing, il prend
           Part de la gloire à luy seul proufitable.
             Mais par sus tous est saintement louable,
           Et tel tousjours j'estimeray celuy
           Qui sans espoir de loyer ou d'appuy,
           Fors de vous, Loix saintes et éternelles,
           Travaille au bien et publiq et d'autruy,
           (Gomme on peult voir) à l'ombre de voz esles.
   Le Traité des péages est suivi :
   1° De lettres de Henri II au parlement de Dombes,
pour la réformation des péages ;
   2° De l'arrêt du parlement de Paris, de juin 1549, sur
le même sujet ;
   3° D'une bulle du pape Sixte IV, du mois de juin 1486,
contenant plénière rémission à tous les bienfaiteurs de
l'Hôtel-Dieu de Lyon.
   Cet ouvrage de Matthieu de Vauzelles, et un mémoire
composé par lui en latin (36) dans un procès qui intéressait

   (36) 11 est conservé à la bibliothèque de Lyon, dans le recueil
catalogué sous la lettre D, n° 21097. Je l'ai fait réimprimer à vingt
exemplaires, pour en empêcher la destruction, en yjoignant un fac-
similé de la signature de Matthieu de Vauzelles (Orléans, août 1866,
brochure in-4").