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FRANÇOIS CE ROYERS DE LA VALFENIÈRE. 125
SCEAUX DU MONASTÈRE DE SAINT-PIERRE-LES-NONNAINS
DE LYON.
La sigillographie de l'abbaye de Saint-Pierre, de même que
celle de la plupart de nos anciens monastères lyonnais, est fort
incomplète. A part deux sceaux appendus à une charte de 1307,
conservée aux archives nationales à Paris, ceux que j'ai pu
recueillir ne remontent qu'au xvie et au xvue siècles. Ils sont au
nombre de six et proviennent des Archives du département du
Rhône et de celles de l'hospice de la Charité. C'est donc en tout,
pour une période de quatre siècles, huit sceaux seulement. Mais
malgré leur petit nombre et la date récente de la plupart d'entre
eux, ils n'en présentent pas moins un sérieux intérêt qui fait
vivement regretter la perte de ceux qui nous manquent. En
voici la description sommaire d'après l'ordre chronologique. Les
lettres entre crochets ont été détruites, celles qui sont en itali-
ques sont supprimées par les abréviations.
Sceau abbatial.
Sigillum SANCTI PETR[l] M[ONÃ]ÀLIVm LV[G](?umensts.
Légende en capitales gothiques entre filets. Dans le champ
Saint-Pierre, à mi-corps et nimbé, tenant de la main droite deux
clefs adossées, de la gauche élevant un livre ouvert marqué de
la lettre S sur la première page, l'autre page, enlevée par une
cassure, devait porter un P. (Sanctus Petrus). A droite de la
tête un soleil, à gauche, un croissant.— Sceau circulaire (flg. 1).
La traduction littérale de la légende correspond à la dénomi-
nation de Saint-Pierre-les-Nonnains que cette abbaye porta long-
temps et qui plus tard, dans un siècle plus raffiné, fut remplacé,
par le nom de Saint-Pierre-les-Dames.
Sceau d'Agnès de Chaning,
f S. AGNETIS. ABBISSE • SCI • PETRI • LVGD. (Sigillum
Agnetis abbatisse Sancti Pétri lugdunensis). Légende en capi-
tales gothiques entre filets. Dans le champ, la figure de l'abbesse