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•124         FRANÇOIS DE RODEES DE LA VALEENIÈRE.

dans son unité, le nouveau maire, M. Fay de Sathonay,
s'empressa de saisir le préfet de cette question, dès le
6 mars 1806. M. d'Herbouville, ayant reconnu la justesse
des objections du maire et alléguant que « cet état de
choses, organisé en. une des mairies divisées, n'avait
plus de raison d'être , » décida, par un arrêté du
8 mars, que l'administration des établisements d'instruc-
tion publique, du commerce et des arts, placé dans le
Palais, serait confiée définitivement au maire de la ville,
sauf approbation de ces mesures par le préfet.
   Cet arrêté fut ratifié par le ministre de l'intérieur, le
12 mars, et le maire, voulant sans doute faire acte de ses
pouvoirs, réorganisa par arrêté du 3 octobre 1806, le
conseil dit du Conservatoire des arts et nomma un ins-
pecteur général de ce Conservatoire, logé au Palais;
M. Artaud fut appelé à ce poste (1). Les travaux exé-
cutés à dater de cette époque seront décrits dans les bio-
graphies des architectes qui y ont présidé.

     (1) C'est à la fois un devoir et un plaisir pour nous de renvoyer
ici nos lecteurs aux notices que M. Fortuné Rolle, archiviste de la
ville,notre honorable collègue au Comité archéologique, a consacrées à
l'établissement d'une école de dessin h Ljon,(Archives de V art français,
2e série, t. II, p, 51), et à l'enlèvement des tableaux du musée de Lyon
(Lyon, À. Brun, 1867), où l'on trouvera tous les renseignements dési-
rables sur l'organisation des institutions artistiques dans l'abbaye de
Saint-Pierre, à dater de son affectation aux beaux-arts.