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          FRANÇOIS DE ROYEUS DE LA VALFENIÈRE.          111
qui précède, M. Steyert a eu la complaisance de des-
siner et de décrire à notre intention quelques sceaux
de l'abbaye et des abbesses. On trouvera ces documents
à la fin de ce travail; nous exprimons ici, dès à pré-
sent, toute notre gratitude à ce patient et érudit ar-
chéologue.
   2 e LA MÈRE PRIEURE, Dans le principe il y avait plu-
sieurs prieures auxquelles dix-huit prieurés distincts,
possédés par l'abbaye dans la province et dans les envi-
rons, étaient attribués comme bénéfice. On distinguait la
grande prieure qui tenait la seconde place et la prieure
claustrale, venant immédiatement après, laquelle avait
principalement l'inspection du chœur.
   Les prieures titulaires, au nombre de dix environ, habi-
taient ordinairement leurs prieurés, mais chaque année
ou tous les trois ans au plus, elles devaient se rendre à
l'abbaye pour la célébration de certaines fêtes solennelles
et pour le chapitre général. Une partie du revenu de ces
prieurés, déterminée d'avance et nommée : réfusion, était
rapportée à l'abbaye pour contribuer à son entretien.
Chaque prieure avait dans son prieuré unemaison spéciale
près de l'église avec laquelle elle avait une tribune ou une
communication. Ces prieures, nommées par l'abbesse,
étaient perpétuelles.
   Par les dernières constitutions il ne resta plus qu'une
mère prieure et la sous-prieure.
   La mère prieure était établie par l'abbesse ; elle tenait
le premier rang après elle, officiait à certaines fêtes et
présidait en l'absence de l'abbesse.
   3" LA MÈRE SOUS-PRIEURE, Elle remplaçait l'abbesse ou
la prieure en leur absence.
   4° LA PRÉSIDENTE. Elle suppléait l'abbesse, la prieure
ou la sous-prieure à leur défaut.