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24 LES BEAUX-ARTS A LYON. maître peintre, pour le feu d'artifice qui devoit accompa- gner le feu de joie préparé. « BB 135, ibid. Fixation à un écu trentre sous par jour du salaire de Jean Maignan, François Stalla (Stella) et Jean Perrissin, maîtres peintres, conducteurs de l'œuvre du feu de joie de la paix. « BB 137. 1600. Appel fait à l'occasion de l'arrivée de la reine Marie de Médicis, à l'avocat Mathieu, à Jean Mai- gnan, et à Jean Perrissin, maîtres peintres et architectes, lesquelz eurent la commodité des ouvrages faictz pour l'entrée du roy et s'en acquittèrent très-dignement. — Arrêté portant que Maignan et Perrissin auront toute la conduite de la besogne, notamment de la peinture. » Pour terminer ce qui a rapport à Perrissin. nous dirons qu'il prépara, en \ 608, l'entrée de M. d'Halincourt, gouver- neur de la ville, et en 1622 celle de Louis XIII; dans ces deux occasions il n'est plus question de Maignan, On voit quele consulat recourait généralement au même artiste bien qu'il n'y eût pas de peintre attitré pour la ville ; de sorte que les mentions dans les pièces des archi- ves sont comme des points de repère biographiques. Per- réal remplit le premier quart du siècle, Bernard Salomon le milieu du siècle, Maignan et Perrissin le dernier quart. Pour Perrissin, la vie officielle auprès de la ville de Lyon s'étend même assez longtemps durant le \ 7e siècle (1580- 4 622.) E. PARISET. (A continuer).