Revue du Lyonnais » série 2 - n°30 ( 1865 ) » pp.551

                   LES PATRONS DU SIRIUS.                     551

grand Vieillard au brus d'une fera mie belle encore, Vêtue
non pas de taffetas, mais de quelque bonne robe en mérinos
d'une coupe un peu paysanne, lin individu à mine hétéroclite,
noir et ridé comme un pruneau, avec de superbes boucles d'or
aux oreilles, une cravate flamboyante, un col de chemise
fabuleux, les suit en se dandinant et lired'énormes bouffées
d'une pipe d'écume montée en argent. Priez-les, au nom de
votre très-humble serviteur, d'accepter une bouteille de clai-
rette sous la tonnelle voisine. Ils ne refuseront pas ; mais la
tête de pruneau se fdchera quand vous voudrez payer... ou
tout au moins liendra à offrir une aulrc bouleille. Laissez
 faire Jacques Castor Gaudriole, et vous en saurez bientôt
 plus que moi, entre aulres choies la mort de Camuseau,
 qu'on ne m'a jamais racontée, cl la forme du nez de Margue-
 rite, que j'ai décidément oubliée. .
                                            DES EssAftts,
                                         Lieutenant d'arlilIcHc.