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BIBLIOGRAPHIE. 459
branches de la science aux différentes époques de l'histoire
médicale; il les étudie successivement à l'école d'Hippocrate,
à I école d'Alexandrie et dans le moyen-âge; et il fait voir
par une série d'exemples bien choisis, que dans les deux pre-
mières époques la chirurgie était unie à la médecine tant
dans l'enseignement que dans la pratique et les livres ; ce ne
fut qu'à la troisième époque que la séparation se fit entre les
deux branches.
L'histoire locale de la médecine doit aussi beaucoup à l'au-
teur; dans son Essai sur llùstoire de la chirurgie à Lifon^
on suit avec un intérêt croissant les péripéties de l'art depuis
le moyen-âge et la renaissance jusqu'à nos jours; il fait pas-
ser en revue, sous les yeux du lecteur, les hommes et les
choses dignes de mémoire, et leur nombre est considérable.
Le discours sur la noblesse des médecins de Lyon d'autre-
fois et d'aujourd'hui, 10 en séance publique, devant la So-
ciété de médecine, fît sur l'auditoire une impression profonde
qui ne s'est point oubliée; il en fera autant et plus encore
sur l'esprit du lecteur en raison des additions qui ont été fa*-*
tes et des notes dont le texte est accompagné.
Un intérêt non moins soutenu et peut-être plus graïid éw-
core sera produit par la lecture d'un long chapitre intitulé :
aperçu historique sur l'enseignement médical à Lyon depuis
la restauration des lettres par Charlemagne. Go travail,
fait pour une grande solennité littéraire, a été lu dans la
séance publique de rentrée des Facultés de théologie, des
sciences et des lettres et de l'École de médecine de Lyon.
L'immense auditoire, captivé pendant une heure entière par
le discours de l'orateur, lui a témoigné par des applaudis-
sements unanimes tout le cas qu'il faisait de son Å“uvre.
Nous osons croire que le lecteur trouvera-celte Å“uvre agran-
die par des développements nouveaux et par les notes dont
elle est enrichie. Le discours se termine par la reproduction