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388 COMPTES DOMANIAUX. le cens et servis annuel de 3 s.; de Louis Solais auquel les officiers du roi avaient permis « d'ériger ung bateau vulgai- rement appelé Cocq (1) » sur le Rhône, au-dessous de Sainte- Colombe, suivant le bail de 1513, le cens et servis de 13 d.; de Me Guillaume Ghastellet, docteur, pour le cens et servis d'un gravier au-dessus de Vienne « encontre le port de Loire, » 6 dcn.-, de M° Louis Roussel, notaire, pour le cens d'un broteau du Rhône « encontre le mas d'Ampleny, » 4 d.; de Mathieu de Sures, marchand, « auquel a esté donné « congie licence, pouvoir, puissance et faculté de ériger, te- « nir et avoir, pour le temps advenir et perpétuellement, « ung port et passaige sur la rivière de Saonne, à la part « du royaume depuis" et entre la ruelle du bourg de Veise, « estans près la maison ou pend pour enseigne le mouton, « jusques au port et passaige de l'Isie-Barbe, pour passer et « rappasser toutes gens tant a pied que a cheval, denrées et « marchandises, dedans les dites limites, aux us et coustu- « mes des autres ports » suivant les lettres de permission données par le sénéchal, le 23 mai 1511, une maille d'or ou 17 s. 6 den. par an (2) ; deux .servis à cause de deux graviers du Rhône, etc. 3° Cens el rentes non muables de la Châtellenie de la Salle de Quincieu. Les trois comptes portent ce mot néant, à cause de la vente à rachat perpétuel, suivant les lettres pa- tentes du Roi, données à Saint-Germain-en-Laye, le 22 juillet 1514, au prix de 1200 livres tournois, payé par l'ac- quéreur Antoine de Vignol (3). 4° Recette muable des Châiellenies : La ferme des amendes de la Châtellenie de Suinl-Symphorien-ie-Châtel, jusques à (1) Une traille ou bateau de passage d'une rive à l'autre. (2) C'est la première concession du port Mouton. (3) Antoine de Vinols, drapier, conseiller de ville en 1520.