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280 GLANES. journal XAutographes donnée. Mais la signature donll'^w- lographe donne le fac-similé porle / . B, P. Molière el non Poquelin. Les actes notariés relevés dans le livre très intéressant de M.Eud.Soulié, Recherches sur Molière et sa famille, porlenl tantôt la signature/. B. Poquelin, tantôt de Molière, tantôt / . B. Poquelin Molière, tantôt / . B. P. Molière. {Salut Public). — Dans le massif d'un vieux pan de mur du château de Montellier en Dombes, on vient de trouver une médaille an- tique, sans valeur vénale, mais intéressante pour l'histoire du pays. C'est un moyen bronze, presque fruste, à l'effigie de Herennia Etruscilla Augusla. On voit la femme de l'em- pereur Dèce, ornée du diadème el coiffée d'une résille... (Rien de nouveau sous le soleil). Le revers offre le type d'une déesse placée entre un tau- reau et un lion avec cette légende : PMS. COL. VIM. A l'exergue on lit : AN. XII. Ce qui signifie : Frappé par autorisation de la colonie de Fiminacium, Van douzième (ère locale). Fiminacium, aujourd'hui Gradisca, sur le Danube, était une métropole romaine de la Mœsic première ou supérieure. Ce fut dans cette ville, nous le ferons remarquer en passant, qu'un Lyonnais indigne de mémoire, Bassianus Caracalla, reçut de son père, Septime Sévère, le litre de César. J'in- siste à dessein sur le fait. Par quel singulier jeu du hasard, cette monnaie coloniale, qui avait cours très-loin des Gaules, s'est-elle retrouvée iso- lément enfouie dans une ruine, au Montellier? Ne serait-ce pas là une des conséquences des migrations danubiennes provoquées parla sanglante lutte de Septime Sévère et d'Al- bin? Nous inclinons à le croire, el voici pourquoi : L'an-