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220                      HISTOIRE

juin 1791, une loi qui renvoyait la solution de toutes les
difficultés territoriales non réglées aux législatures sui-
vantes , et ordonnait provisoirement qu'on suivît les
procès-verbaux de formation des départements. S'ar-
m'ant de cet acte, les administrateurs de Saône-et-Loire
réclamèrent Vîvans et Arçon comme leur ayant été cédés
précédemment par les commissaires de Rhône-et-Loire.
Le conseil de ce dernier département s'efforça vainement
de faire entendre raison à celui de Saône-et-Loire en lui
rappelant la situation toute particulière de la paroisse de
Vivans, entièrement enclavée dans le Forez; mais, après
avoir échangé avec lui une longue correspondance,
désespérant de le convaincre, il s'adressa à l'Assemblée
nationale, à laquelle il envoya toutes les pièces du procès.
Dans sa lettre, datée du 15 décembre 1791, il dit que
 « Vivans a été réuni au département de Rhône-et-Loire
par une décision du comité de constitution, rendue d'a-
près le vœu fortement exprimé des habitants, et établi sur
l'intérêt des administrés et des convenances de localités.
    « Des motifs semblables, ajoute-t-il, qui doivent cons-
tamment diriger des administrateurs, ont engagé le dé-
partement de Rhône-et-Loire à consentir à la distraction
des paroisses de Saint-Pierre-le-Vieux, Germolles et la
Chaise et Bussy, quoique leurs clochers se trouvassent
en dedans des limites du district de Villefranche. Il n'a
point invoqué, pour s'opposer à cette réunion, la loi du
28 juin dernier, et il avait lieu de se flatter que, dans
un arrangement tout à l'avantage du déparlement de
Saône-et-Loire, il (ce dernier) ne se servirait pas d'une
 disposition de cette loi pour persister à conserver une
 parcelle de peu d'importance.