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                    DE LA VILLE DE LYON.                    223

nisle de Genève s'y rendre avec empressement,croyant tomber
juste sur une église à leur manière. La basilique de Saint-Jusl
aurait, je crois, fait meilleur usage de son argent en sedonnant
une croix pour son clocher, qu'en le plaçant dans un orgue.
   Le cours des Chartreux , achevé , est une magnifique
promenade , d'où la vue plane sur la zone la plus pitto-
resque, la plus variée des horizons lyonnais.
   Le Parc de la Tête-d'Or, complète hardiment sa parure,
par une orangerie à colonnades et une très-belle ménagerie.
   Constatons que le cours Napoléon a été, en partie, re-
planté par suite de l'exhaussement du sol , que le quai
Saint-Antoine a été également sur-élevé, que celui de Sainte-
Marie-des-Chaînes est terminé , et que celui qui s'étend
entre les ponts du Concert et delà Guillotière, touche à
l'achèvement des travaux dont il a été l'objet. —Je deman-
derai pourquoi, dans les innombrables rues neuves tracées
 aux Brotleaux , nu lieu de puiser à l'inépuisable source de
l'histoire lyonnaise, on est allé chercher leurs noms de
baptême dans l'histoire générale ou dans le Panthéon de la
France?
   J'émettrai carrément le vœu d'une restauration complète
de la belle église de la Trinité, qui pourra rendre de grands
services au culte catholique. Ses peintures murales, sa
riche décoration mériteraient d'être rénovées. Il faudrait
aussi orner la façade et les deux clochers du monument.
    La chapelle de l'Ecole impériale vétérinaire a reçu
un petit clocher aussi insignifiant que l'ensemble de l'édifice.
   Parmi les demeures particulières remarquables par la
limpidité de leur style, nous citerons l'hôtel de M. de Murart,
la maison florentine de la rue Bât-d'argent, l'hôtel de Pré-
voyance, rue de la Bourse, etc.
    On a agi prudemment en enlevant les deux ignobles
soupières qui entraient dans l'ornementation de la belle