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256 REPONSE DE M. MONFALCON. retire de la note à laquelle répond M. de Boissieu une citation d'Horace et quelques expressions échappées à l'impression du premier moment. Il m'importe d'en finir avec ce débat sans in- térêt ; en quoi de tels démêlés servent-ils la cause des lettres ? Se souvient-on des aménités qu'échangeaient entr'eux Claude Le Laboureur et le P. Menestrier? Je m'estime heureux de pou- voir rappeler ici qu'au plus fort de mes griefs j'ai parlé plusieurs fois de l'ouvrage de M. de Boissieu dans les meilleurs termes ; c'est, ai-je dit, un ouvrage fait avec science et conscience et un des plus beaux livres qui aient été imprimés à Lyon depuis deux siècles. Traité différemment, je m'en console en sachant bien que la meilleure réponse à des critiques passionnées c'est d'écrire un livre utile. Je n'ai point la présomption de croire que j'y réussirai, mais du moins je vais la tenter. Veuillez agréer, etc. MONFALCON. AIMÉ V I N G T R I N I E B , d i r e c t e u r - g é r a n t .