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                    RESTIF DE LA BRETONNE.                   231

    Le Thesmographe, ouvrage sur la réforme des lois, 1789.
Il devait y avoir un sixième volume, intitulé le Glossographe
ou la Langue réformée ; il ne parut jamais.
   M. de Cubières publia, en 1811, un roman posthume de
Restif, intitulé : Histoire des campagnes de Maria, ou Épi
sodé de la vie d'une jolie femme, et le fit précéder d'une vie
de l'auteur ; Cubières était son ami et avait été cité dans
quelques ouvrages sous le nom de Rubiscée.
   La mort empêcha Restif de publier :
    Les mille et une Métamorphoses.
   Les mille et une Faveurs ; il y a déjà sous ce tilre un ou~
vrage très-long et très-ennuyeux du chevalier de Mouhy.
   Les mille et une Résolutions d'une fille à marier.
   Les mille et une ingénuités, ou Vaimable Agnès.
    Claire d'Albe, pendant de h Nouvelle Héloïse.
   L'Enclos des Oiseaux.
    Le Livre des sots, ou les Tours de passe-passe des épouses
de Paris.
    Voici, en abrégé,ce qu'en disait Cubières dans sa biographie:
    « Nicolas-Edme Restif de la Bretonne, né à Sacy, en
Bourgogne, le 22 novembre 1734, fut marié le 22 avril
1760 à Agnès le Bègue, avec laquelle il a mal vécu ; il est
mort à Paris le 3 février 1806. Il fut proie d'imprimerie et
végéta dans la misère jusqu'en 1765. Ses ouvrages lui procu-
rèrent 56,000 fr. en 10 ans. A la révolution, il fut ruiné par
les assignats et suspendit alors ses impressions. Le directeur
Carnot vint à son secours ; après sa disgrâce il obtint une
place de 4000 francs qu'il occupa jusqu'à sa dernière maladie ;
En ce moment il serait mort de misère sans les bienfaits de
Mme de Beauharnais et les soins du médecin Nauche. Il
laissa deux filles, dont l'une épousa M. Vignon. Sa taille avait
cinq pieds deux pouces, son front était large et découvert,
 il avait les yeux grands, noirs et pleins de feu, le nez