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                         LA VILLE DE PAU.                         213
nre (notre) cousin, Salut. Vous sçauez et il est tout notoire com-
me le roy François, nre (notre) ennemy, prouocateur de la pnte
 (présente) guerre, perséuerant non seullement à la continuation
d'icelle, mais à l'augmenter et faire uniuerselle, occupant injuste-
ment le nre (nôtre), et non content de ses indeues emprinses en
Ytalie, sest trauaillé etaquis occasion pour cause, employant ses
forces afin de oster à pluseurs (sic) autres nobles princes, nos pa-
rents et alliez, leur vray héritage, sans vouloir entendre aux
moyens de paix ou tresue triennale, proposez par le feu tressaint
Père Pape Adrian, ny quelsconques autres conditions honnestes et
raisonnables, de sorte que nous et très hault, très excellent et
très puissant prince, nre (notre) très chier et très amébon père,
frère, cosin et bel oncle Henry, roy d'Angleterre et de France,
duc de Guienne et de Normandie, deffenseur de la foy et sei-
gneur d'Yrlande, et les autres roys, princes et potentats, nos
alliez et confédérez, sommes contraincts nous deffendre et auec
l'ayde de Dieu quest le juste juge, auoir satisfaction des iniures
et dommages que nred. (notredit) ennemy le roy François, nous
a faict et à nosd. alliez, recouurer le nre (nôtre) et le réduire en
nre (notre) obéissance, et faire venir icellui nre ennemy à la raison,
quest la cause pourquoy faisons pntement (présentement) marcher
nre armée à l'encontré de luy et de tous ceulx qui le vouldront
adhérer. Et combien que sçauons auez assisté nredit ennemy en
ce que auez peu, et, en pluseurs (sic) choses, vous estes notoire-
ment déclairé contre nous et nosd. alliez, ce neantmoins pour Se
deuoir de noblesse et lafflnité estant entre vous et nous qui ne
serchons l'effusion du sang xpien (chrétien), ny vre ruyne et
destruction de subiects par les maulxquise peuuent ensuiure de
la guerre.
    A vous questes le plus prouchain du danger, inclinant à la
requeste de pluseurs vos parens et amys, vous avons bien voul-
su envoyer ce pourteur Arragon, lung de nos roys darmes auec
 ces pntes (présentes) nos lettres patentes par lesquelles vous som-
mons et requérons vous vouloir dépourter d'assister nred. (no-
 tredit) ennemy, le roy François, en la continuation de ceste
 guerre auec iniuste et mauluaise querelle quest la syenne et en