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PAR LE CHEMIN DÉ FER. 199 Gardie, qui fil représenter en 1850, à Mâcon, une tragédie de Mérovée, est enfant de ce bourg. Mâcon compte deux paroisses, Saint-Vincent et Saint- Pierre. On va en bâtir une troisième vis-à -vis de PHôtel-de- Ville. Elle possède un hôpital civil et militaire, commencé en 1758 sur les projets du célèbre Soufflot, un hospice de la Cha- rité, une Providence, des salles d'Asile, un asile des incurables, une maison du Bon-Pasteur, construite en 1841, el cruelle- ment maltraitée à la suite de la révolution de 1848, un dé- pôt de mendicité. On voit combien elle est riche en institutions hospitalières et charitables. Son école d'horlogerie n'existe plus; elle possède un cours départemental d'accouchements. Avant 1848, elle était quartier-général de la subdivision militaire de Saône-et-Saône. Elle est traversée par les routes impé- riales n° 6, n° 79. La route impériale n° 80 n'y arrive qu'em- branebée sur la roule 79. Elle est aussi desservie par la route départementale n° 21 (de Mâcon à Lugny). Des eaux minérales, analysées en 1850 par M. Cournot, onl été dé- couvertes à Mâcon. Le quai est d'une rare majesté. Comme il se développe avec solennité sur les deux flancs du pont ; comme il est ample, monumenlal, complet, supérieur au quai inachevé deChâlon! comme il est riche en horizons, en demeures charmantes cou- ronnées de terrasses et de belvédères, comme il s'ouvre plein de couleur et d'effusion du côté de l'aurore, sur les plaines verdoyantes de la Bresse! Quelle effusion dans cette popula- tion vive, avide d'émotions et de plaisir el qui a conservé reli- gieusement la double tradition du costume et de l'accent ! Visitez, à Mâcon, l'Hôtel-de-Ville (ancien palais des Mon- (revel); l'ancien hôtel de Vinzelles, qui a conservé sa physio- nomie intacte sur la rue Franche, parallèle au quai du Nord, el devenu XHôtel du Sauvage, la Préfecture (ancien évéché), le vieux Saint-Vincent, monument historique précieux; l'église