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174 PARCOURS DE LYON A CHALON geur des accotements, c'est-à -dire celle entre les faces exté- rieures des rails extrêmes et l'arête extérieure du chemin est de 1 mètre 50 centimètres dans les portions en remblais ou levées, et de 1 mètre dans les tranchées et les rochers, indé- pendamment des fossés. La ligne a des gares de stationnement et des gares d'évite- menl. Aux termes du cahier des charges homologué el arrêté par M. Magne, ministre des travaux publics, le 5 janvier 1852, la Compagnie concessionnaire n'était tenue de livrer la section de Lyon à Chalon-sur-Saône à la circulation pu- blique, que le 5 janvier 1856. Grâce à l'activité féconde de M. ['Inspecteur-général de première classe des Ponls-et- Chaussées, directeur du chemin de Paris à Lyon, à l'intelligent concours des ingénieurs placés sous les ordres de M. Ad. Jullien, la partie delà ligne comprise entre Lyon el Chalon a été mise en jonction plus de dix-sept mois avant l'époque fixée par l'acte de concession. La plupart des gares, toutefois, sont encore à l'étal provisoire. Dans le parcours de Vaise à Chalon, on ne remarque aucun de ces ouvrages romains qui impriment sur le tracé, entre Dijon el Tonnerre et enlre Montereau et Villeneuve-Saint- Georges, un sceau ineffaçable de grandeur. Les travaux ont principalement consisté en remblais, tranchées, courbes à grand rayon , ponts, ponceaux , aqueducs, viaducs, terrasse- ments. Toutefois, les ponts et viaducs sur l'Azergues, le Mor- gon, la Vauxonne, l'Ardière (Rhône), sur la Mauvaise, l'Arlois el la Petite-Gros ne, enlre la limite du Rhône et Mflcon, sur la Mouge et la Bourbonne, entre celte dernière ville et Tournus, sur la Grande-Grosne et la Corne après Tournus, sont des ouvrages très-notables. — Le viaduc du Morgon à Villefranche-sur-Saône est composé de treize ar- ches de G mètres, dont la hauteur maxima atteint 12 mètres. Le pont de l'Azergues offre cinq arches de 12 mètres l'une.