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            LA DIPLOMATIE FRANÇAISE EN ORIENT.               A7>
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appuy du dit S Roy. El davantaige recognaislra ce bienfait
et paiera par chacun un convenable tribut et pension au dit
G. S. pour le récompenser du secours pécuniaire qu'il aura
donné au dit S r Roy el de partie de son armée de mer , h
laquelle aussi fera lors tout secours, support et faveur, celle
du dit S r Roy.
    « Et ou le dit de La Foresl ne pourroil induire le Grand
Seigneur à fournir argent au dit S r Roy, à tout le moins le
persuadera d'entamer la guerre au temps qu'il luy a esté
commandé par mer et par terre au Roy des Espaignes pour
le faire condescendre à ce que dessus.
    « Et en tant que le dit G. S. seroil en délibération de
plus tost faire la guerre au dit Roy des Espaignes par la
Hongrye que par aultre endroict, iceluy de La Foresl lui r e -
monstrera la puissance des Allemaignes où de présent ledit
roy des Espaignes a bien peu d'obéissance, lesquelles loute-
foys lors infailliblement se joiudroienl à luy et contribueroient
pour la deffense de leur pays, en façon que cuydant endom-
maiger icelluy Roy des Espaignes on le pourrait faire grant
et accroître son couraige, mais en l'assaillant par le royaume,
de Naples, par la Sicille, Sardaigne, ou par les Espaignes, ce
sera le toucher au vif et enlreprinse aysée à rneslre à chef,
actendu mesmemenl que les Allemans ne se mouveront pour
le péril de l'Italie comme l'on scait et veoit par expérience.
El quand le dit Roy des Espaignes vouldroit secourir les
royaumes de Naples el aultres pays dessus dits, comme il fait
courir bruyt et de y vouloir passer, les armées de mer des
susdits G. S. et Roy mises au devant, seront si puissantes
qu'il n'oseroit entreprendre le passaige, mesme que le dict
S r Roy par aulre endroict de terre, la travaillera el mestra
en telle desplace qu'il est plus que vraysemblable que ne
povant à tout résister, il se rangera à la dite paix univer-
selle, en satisfaisant à ce que dessus.