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idée par une formule concise. Tel a été son but, c'est au
public de juger s'il Va atteint.
   Dans une prochaine livraison nous donnerons sur cet
ouvrage de plus amples détails.




                                fftJ0tiU
                      SÉANCE DE L'ACADÉMIE,




    Quelle est la mission des académies des départements dans l'état actuel de
la civilisation ?
    Cette question, nous nous la sommes posée toutes les fois que la docte as^
semblée nous a convié à une de ses séances publiques, et l'académie, par
modestie sans doute, ne voulant pas la résoudre elle même, vient de 1
mettre au concours pour l'année 1859. C'est là de l'humilité que d'avouer
publiquement qu'on ne sait pas à quoi l'on est bon. Espérons que la ré-
ponse ne se fera pas attendre. Tout corps qui vit sans rien produire s'isola
 de la société et ne peut avoir aucune action sur elle. Que notre académie
sorte donc de l'état de somnolence dans lequel elle a vécu, qu'elle demande
au public les éloges dont la plupart de ses membres sont si prodigues en-
tr'eux, et que par ses travaux elle exerce en dehors de son sein une utile et
 puissante influence. La société d'agriculture a pris une laborieuse initiative.
 Le cercle littéraire va entreprendre une biographie lyonnaise. Notre pre-
 mier corps savant ne pouvait pas rester en arriére. En effet , sans attendre
 la réponse qu'il a provoqué sur sa mission parmi nous, le voilà qui forme
 le projet d'une statistique du département du Rhône, immense ouvrage qui
 comblera une importante lacune dans l'histoire de notre cité. Une bonne
 statistique, c'est un inventaire général de tout ce qui existe chez nous.
 C'est l'histoire de l'air que nous respirons, des produits de notre sol, des
 richesses que renferme la terre ; c'est un répertoire de nos crimes et de