page suivante »
442 LA VERRERIE DE ROANNE Nous vous suplions donc, Monsieur, de vouloir bien terminer cette affaire le plutôt qu'il vous sera possible afin que nous puissions partir sans inquiétude et aller mettre notre verrerie en état de recommencer ses opérations qui deviendraient toujours infructueuses sy cet homme et sa famille étoient aux environs. Notre vie d'ailleurs et celles de nos ouvriers ne seraient point en sûreté. C'est à votre protection, Monsieur, que nous devons les heureux succès que nous avons eu dans les derniers temps de nos travaux, les violences et la mauvaise foy d'un malheu- reux associé les a intérompus et c'est de votre justice et de votre équité que nous attendons le rétablissement des progrès que nous commencions d'apercevoir. J'ai l'honneur d'estre avec respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. DEMARVILLY, interressé en la verrerie de Roane, rue Bertin-Poiréa, à Paris. A Paris, ce 4 aoust 1747. — (Arch. du Rhône, C. 14.) XVI 4 Août 1747. M. Le Camus, à Lyon, Il n'est pas possible, Monsieur, que la variété qu'il y a eu dans les bons et mauvais succès de notre verrerie n'aye donné diférentes idées sur notre compte : un enchaînement d'accidents fâcheux laisse aisément soupçonnés dans ces sortes d'entreprise ou le deffaut d'ordre ou le deffaut de