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LA 444 VERRERIE DE ROANNE considération et de mérite parleraient pour nous, leur soli- citation serait d'autant moins suspecte que leur probité est généralement reconnue, nous avons cru ne devoir chercher d'autre appuy que la vérité et l'avantage de la province. Nous vous prions de vouloir bien fai re attention, Monsieur, aux circonstances qui accompagnent les solides moyens que nous donnons dans notre requête pour l'expulsion d'un homme aussi dangereux pour notre établissement que pour nous-mêmes et d'accellérer cette affaire le plutôt qu'il vous sera possible qui intéresse autant la fortune d'un nombre d'honeste gens que l'utilité publique. Nous aurons l'honneur de vous aller remercier incessam- ment, et vous assurer de la parfaite considération avec laquelle je suis, Monsieur, votre très humble et très obéis- sant serviteur. P I G A L L E - D E M ARVILL Y. Rue Bertin-Poirée, i Paris. A Paris, ce 4 aoust 1767. M. Rouillé comptoit taire signer sa lettre à M. le C. G. vendredy dernier, mais elle n'a été signée qu'aujourd'huy 9 aoust 1747. M. Rouillé et M. de Lavieuville de qui nous avons l'honneur d'être connus ont écrit à M. Pallu au sujet de nos affaires. — (Archives du Rhône, C: 14.) XVII A Paris, le 18 août 1747. Monsieur, Vous êtes sans doute informé de l'interruption des tra- vaux de la verrerie de Roanne, causée par la division qui