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                  LA VERRERIE DE ROANNE                   253

sages, ou, pour y parvenir, il faudrait une plus grande quan-
tité de chaux, augmenter les prix que nos thoilles ne peu-
vent supporter.
   J'eu une grande dissertation avec ces Mrs de la verrerie
à leur passage pour Lyon, sur ce fait, et ils se rendirent à
ne prendre des cendres neuves que depuis Roanne au-delà
de la Loyre en la decendent, c'est-à-dire dans le Bourbon-
nois, Auvergne, Charollois et du costé de St-Haon, la Pacau-
dière, Marcigny, la Palisse, Cusset et autres où les bois
abondent et où ils en doivent trouver pour leur consoma-
tion, mais dans tout le Forest et Beaujollois il doibt leur
estre défendu de s'en pourvoir aucunemant.
   A l'égard des cendres lescivées, ils en trouveront beau-
coup dans nos blanchisseries et, en les achettent peu de chose
de plus que les autres particuliers, ils en auront assurément
la préférence.
   Ces Mrs verriers m'avoient promis, vu la conséquence de
mes observations, de me voir à leur retour de Lyon et
combiner les mesures pour, en établissent leur fabriques,
ne pas ruiner la notre, ce dont j'avois eu l'honneur de vous
informer, Monseigneur, ils n'ont point parut ches moy et
ont passé icy.
   Je souhette, Monseigneur, que vous soyés content de
mes observations ; elles sont justes et vrayes, M r Gaudinot
vous en enverrat de plus détaillées, quand vous en désirerés ;
de ma part, j'aurai bien de la satisfaction de vous estre
utile.
   J'ay l'honneur d'estre avec respect, Monseigneur, votre
très humble et très obéissant serviteur,


                                           MONTGALAND.