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4j6 LKS LYONNAIS AU COi.LHGI-: DK JLULLY « qu'on put prévoir », le ié novembre 1786, notre étourdi prenait la fuite. Les deux Frères, lancés à sa poursuite, ne purent le retrouver que deux jours après dans une méchante auberge de Paris. Prévenue, Mme de Bassy rappela son fils auprès d'elle le 15 juin 1787. Nous ne trouvons sur lui que ce seul détail : mort sans postérité. Le dernier Lyonnais, entré à l'Académie royale, le 13 avril 1787, était « fils d'un inspecteur ambulant des manufac- « tures de France à Beauvais. » Il se nommait Barnabe Rrisson (1), né en notre ville le 11 octobre 1777. « En « cas d'accident, on devait s'adresser à sa tante, Mme Go- « delar, logée à Paris, rue de l'Arbre-Sec, vis-à -vis la rue « Bayeule, dans la maison de Monnot, le notaire. » Il payait 500 livres de pension, touchait 40 sols de menus plaisirs, prenait des leçons d'écriture, de dessin, de danse, de clavecin, et faisait sa première communion en mai 1789.Il partait régulièrement en vacances, « Monsieur « son père étant trop contenté par son travail pour refuser « ce soulagement nécessaire ». S'il n'est signalé nulle part comme petit prince, c'est qu'à cette époque déjà on n'allait plus à Chantilly, « les princes étant trop à l'inquié- « tude. » Mais son nom figure avec honneur sur les palmarès et les programmes des exercices solennels. Dès le mois d'août 1787, Brisson soutenait un examen public sur (1) Voir : RABBK : Biogr. des contemporains. — L E G R A N D : Notice dans le Moniteur officiel du 19 août 1828. — Revue encyclopédique, 1828, t. VII, p. 808. — TARBÉ DE SAINT-HARDOUIN : Notice biogr. sur les ingénieurs des Ponts et Chaussées, Paris, 1884, in-8°, p. 116. - QUÉRARD, Litt. franc, contemporaine, Paris. Daguin, 1846. II, 443. —Ency. des gens du monde. — DKRIARD. — BREGHOT. p. 49. — HAMEL : Hist. de fuilly,p. 619.