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LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY 435 tenu plusieurs thèses de philosophie, de mathématiques, « et fort bien conduit des expériences de physique, qui « obtinrent le plus légitime succès. » Il se mariait le i c r août 1780 avec une demoiselle Louise-Josephte Foncet, fille du baron de Montailleur, président auditeur général des guerres. Le chevalier François de Cevins Loblas arrivait très jeune le 20 juillet 1771 et se retirait le 20 octobre 1778 après sa rhétorique. « Petit prince » en 1773 et 1777, il parti- cipait aux exercices publics sur le blason et l'histoire en mai 1776, et soutenait une thèse générale de mathéma- tiques en mars 1778. Nous ne savons ce qu'il est devenu. Claude-Joseph de Cevins-Carrely, élève du 28 octobre 1780 au 25 mars 1785, portait dès son arrivée l'habit noir et le collet, « ses parents désirant lui voir suivre la carrière « ecclésiastique. » Et de fait, il recevait la tonsure, à Meaux, le 5 avril 1784. « Elève à la fantaisie, il nous quit- « tait après la seconde, n'ayant procuré aucune satisfaction « semblable à celles de ses aînés. » Il devenait comman- deur de l'Ordre des Saints Maurice et Lazare le premier décembre 1834, major des Palais royaux, et mourait à Turin en 1850, à l'âge de 81 ans. Antoine-Joseph Carrely de Cevins-Bassy, entré en qua- trième, le 29 novembre 1783, « éprouvait la plus vive « peine » au départ de son frère Claude. On dut le sur- veiller de près pendant plusieurs semaines et le faire coucher dans une chambre particulière à l'infirmerie. La peine si vive semblait calmée, lorsque, subitement, « sans motif 9 livres pour étrennes au cocher. On partait alors de l'hôtel d'Artois, au faubourg Saint-Antoine. Enfin Mme de Bassy expédie une lettre de change de 192 livres, qui est remise en son entier à Antoine-Joseph.