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           Chronique d'août 1900


SOMMAIRE. — Chaleurs et orages. — La chasse et les manœuvres.
  — Les anarchistes à Lyon. — Vieilles épaves de la politique. — Les
  décorés de l'Exposition. — Menus faits lyonnais. — Nos morts du
  mois, MM. Renard, Mangini, Natalis Rondot. — Le peintre Vollon.
  — Peintures et lettres. — Au théâtre.


           E temps n'est plus aux affaires; tout Lyon va se
             sauver aux champs; les uns s'en iront suivre,
             sous la canicule, les perdreaux ou les lièvres de
la Bresse ou de la Dombes ; d'autres, fuyant la chaleur tor-
ride et les orages, iront chercher sur les plages un petit trou
pas cher qui abritera leur repos; d'autres enfin s'en iront,
 e fusil en main, mais moins fortunés que les chasseurs,
ouvrir. . . les manœuvres d'automne et, réservistes gais
et contents, comme dit la chanson, brûleront sur la cime
des Alpes d'innocentes cartouches. Chacun prend son
plaisir où il le trouve ou on le lui impose. Et c'est plai-
sir de voir nos troupiers improvisés de vingt-huit jours
man œuvrer après vingt-quatre heures de séjour au quar-
tier, comme de vieux soldats. Cela, je l'ai vu et j'en ai été
vraiment stupéfait. Car, cette année, la chasse et l'appel des