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LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY 179 pas dans d'excellentes conditions. « N'ayant pu demeurera « Notre-Dame de Grâces du Forez, où il a suivi les classes « jusqu'à la 5 e , ni plus de deux ans en notre pension de « Beaune, il était admis céans avec difficulté et en considé- « ration de son oncle. Après examen, il doublait sa 3 e », et en octobre 1734, rencontrait comme régent de rhéto- rique le P. L. Guidy, lui aussi lyonnais et julliacien. Lors- que la règle prescrivait le port de l'uniforme, Joseph, comme tous les élèves clercs (1), revêtait la soutane d'éta- mine doublée de serge (30 livres). A la chapelle il se pla- çait aux premiers bancs, revêtu du surplis de batiste (22 livres 14 sols) et du bonnet carré (3 livres). Au reste, rien ne le distinguait de ses camarades, sinon les punitions, « qu'il « recevait plus souvent qu'à son tour, en raison de son carac- « tère intraitable. » Cependant, il y eut de sérieux efforts. Le 24 août 1733, il recevait la permission d'aller-visiter son oncle à Rouen (2), et l'année suivante « de descendre jus- c qu'à Lyon faire ses dévotions au jubilé 'séculaire*/ » En e août 1735, il prenait partà une tragédie, et le 13 septembre était admis à titre d'essai au noviciat de l'Oratoire à Paris. Le second, François (3), âgé de 17 ans, arrivé l'année suivante (12 sept. 1736), était surtout remarqué par une François, le 24 février 1719. Joseph entrait à Juilly le 3 o novembre 1732, sortait le 14 septembre 1735. (1) Ils étaient alors quatorze. La douzaine de petits collets valait 2 livres 13 sols. On demandait 15 sols pour blanchir le surplis. En février 1735, fourniture d'une veste faite d'une vieille soutane avec 2 aunes 1/2 de serge pour la doubler, 4 livres 15 sols. (2) Le voyage coûtait 23 livres 15 sols par la diligence. (3) François se maria à Saint-Paul le 8 janvier 1765 avec Marie-Anne- Catherine Ranvier, et mourut sur la paroisse de Saint-Saturnin le 25 février 1774.