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                      BE LA LITURGIE CATHOLIQUE.                          301

    Tous les jours del'Avent el du Carême, à moins qu'il n'y
 ait une fêle, on chanle les litanies des morts. A la qua-
 trième férié, on p!ace le candélabre de bois (il s'agit proba-
blement du Rastellarium. Il fut mis hors d'usage le 13 dé-
 cembre 1749, et Ton fit faire à sa place de grands chande-
liers d'argent).
    A la fête de saint Jean-Baptîsle il y a sept céroféraires. (Les
sept céroféraires figurent encore aujourd'hui aux messes des
grandes fêles).                                                 •
    Il n'y avait que quatre fêtes de la Vierge : l'Annonciation,
l'Assomption, la Nativité et la Purification.
    Aux Avents et pendant le Carême, les diacres revêtaient
des chasubles noires fournies par les églises de Sainl-Élienne
el de Sainte-Croix.
    On faisait une procession a. Saint-Georges le jour de sainte
Eulalie; à Saint-Paul, la veille de saint Epipoy ; à Saint-
Irénée, les jours de saint Epipoy el de sainl Irénée.
    Le jour de la fêle des Merveilles, on allait en procession
a l'église deVaise, où l'on disait Matines et Laudes. Le clergé
de la cathédrale, celui de Sainl-Just et celui de Sainl-Paul y
assistaient. On revenait de Vaise par la Saône, en bateaux ; on
passait le Pont de Pierre sous l'arche nommée Yarc mer~


fut lui qui passa avec Guy II et Guy III, comtes de Forez, le traité par
lequel ils reconnurent l'archevêque et ses successeurs comme possesseurs
du comté de Lyon. Et de cette époque, selon Menestricr, date le titre de
comte donné aux chanoines-
   Jean de Bellesmes lui succéda. Ce fut lui qui chassa les hérétiques nom-
més Vaudois, et érigea le Chapilrc de Fourvicrcs en l'honneur de la sainte
Vierge et de saint Thomas, martyrise vingt ans avant.
   (Voir nos documunts sur les archevêques de Lyon. Lyon, Pcrrin 1854.)
   F.itiennc de Rochetaillée était de la maison de Jarez, dont Le Laboureur
a donné la généalogie dans ses Mazures de l'Isle Barbe; il était chanoine dès
l'année 1151.