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302               DE LA LITURGIE CATHOLIQUE.

veilleux, proche Saint-Nizier, pour venir aborder à Ainay
devant la porte Saint-Michel. De là on retournait à Saint-
Nizier, où l'on disait la grand-messe, et au retour on chan-
tait la litanie de quâcumquc (ribulatione.
   Les prêtres de toutes les églises de la ville accompagnaient
la procession des Rogalions. On y portait seize bannières, à
savoir: celles de Saint-Jean, de Saint-Paul, de Saint-Thomas
(Fourvières), de Sainte-Croix, de Saint-Romain (église près
de Sain'-Jean, détruite aujourd'hui), de Sainte-Marie de la
Plalière (détruite), de Saint-Georges, de Sainte-Marie-du-
Pont ( détruite), de Saint-Alban (idem), de Saint-Vincent
(idem), de Saint-Nizier, de Saint—Just, deux bannières dites
des Griffons (armes du Chapilre), deux croix portées par les
chanoines de la cathédrale. La procession était conduite par
leprécenteur, le chantre, le maître et le sous-maître, ayant
à la main des cannes pour la défendre.
   Au commencement du Carême, l'archevêque chassait les
pénitents de l'église, el les recevait le jour de la Cène ou
Jeudi-Saint, et ce jour-là il faisait le sermon. Pendant le Ca-
rême, à Primo, on lisait au Chapilre le Liber eanonorum.
   J/Antienne du dernier psaume des vêpres est toujouis sui-
vie de Neumes. (Cela se pratique encore).
   L'Église de Lyon n'admeltail que onze Préfaces.
   11 n'était pas permis de supprimer la Passion aux messes
privées, le dimanche des Rameaux. Cette défense fut levée
par monseigneur de Montazet.
   Le 20 septembre 1555, le chamarier de Saint-Paul
conviiil, dans une assemblée capilulaire, que les habitués de
son église chantaienl des messes en musique, ce qui était
contraire au rit de la cathédrale ; il pria le Chapitre d'oublier
celte faute, promettant qu'elle ne se renouvellerait pas.
   A Lyon et à Vienne, pendant la procession de la Fêle-Dieu,
on encense le chemin par où passe le Saint-Sacremenl et non