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TOMBEAUX ANTIQUES. 255 «. d'autres en cette mesure église (1), » et affirme qu'il n'y était plus. Le tombeau de saint Mamert est en effet, comme le présu- mait Chorier, un tombeau « relevé, • un long sarcophage » quadrangulaire fermé par un couvercle prismatique dont cha- que versant est encadré dans un double cordon très-simple- ment taillé. Le dessous de ce couvercle qu'on aperçoit par une brèche assez large pratiquée sur le devant de l'auge, est concave et une croix en relief a extrémités joaMtes, en occupe toute la longueur. Ces ornements ne rappellent en aucune manière les formules caractérisques de l'art au Ve ou au VIe siècle ; et le couvercle qu'ils décorent, doit comme l'épitaphe dont il était queslion toute à l'heure avoir été fait seulement au Xe, c'est-à -dire à l'époque où l'église de Saint-Pierre rui- née par les Sarrazins, venant d'être reconstruite, on jugea a propos pour les honorer plus spécialement, de placera l'en- trée du chœur, les tombeaux de saint Léonien fondateur du Monastère, et de Saint-Mamert instituteur d'une solennité promptement adoptée par toute la chrétienté d'Occident. Le couvercle du tombeau de saint Léonien ne présentant pas d'épitaphe, on y en grava une, en effaçant d«s ornements qui en tenaient la place, mais qui ne disparurent pas si complète- ment que l'œil ne puisse encore sous les lettres qui les recou- vrent, en suivre et en reconstituer la figure. Comme beau- coup de ceux qui viennent d'être découverts, peut-être le tombeau de saint Mamert n'avait il qu'un couvercle trop sim- ple pour être dignement offert aux regards dévots du public. On y pourvut par un couvercle neuf ou refait. Je vais laissera M. Alfred deTerrebasse, auteur d'une no- tice en ce moment sous presse (2), le soin intéressant d'ex- (1) tes recherches du sieur Chorier sur les antiquités de la ville de Vienne: Livre m ; ch. xix. ( ) Notice sur le tombeau de saint Mamert, instituteur des Rogations qui,