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                      PATOIS DU LYONNAIS.                            283

      Roquefort cite aussi en anc. franc, abouser, abousler,
    qu'il fait venir sans aucune vraisemblance d'advastare.
        Langued. : abaousa, abaouzous (Des Sauvages).
            Ai pou que ma pauro cabano—S'abousonne.
                              Noël de L. ROOMIECX. Nîmes, 1859.
      Provenç. s'esbousounar, abousonat (Honnorat) ; Ro-
    man, abauzar (Raynouard).
ACLA, s. f. F. Bûche, morceau de bois.
           La paurassi déjà me sèche comme un acla.
          (La peur déjà me rend sec comme un morceau de bois).
                                Chans. de PRUDHOMME, 1853, p. 65.
     Roman : ascla, éclat de bois ; asclar, fendre (Ray-
   nouard).
     Languedocien : ascla , fendre ; fendu ; au figuré, un
   ascla, une tôle fêlée; un asclaire , un fendeur de bois
   (Des Sauvages).
     Provençal : ascla, bûche, gros morceau de bois (Hon-
   norat); Catalan : ascla.
     Le Glossaire de Ducange cite aussi : asclare; rescin-
   der ; gallicè , refendre : ascla , assula ; id quod cadit
   de ligno cùm dolatur.
4DONC, adon, adoun, adv. F. Alors.
         De tous tous jeux à'adonc j'era lou bai parmey.
         (De tous les jeux d'alors j'étais le beau premier).
                         JAC. CHAPELON. Educ. dos effants, p. 265.
         Lou négociant à'adonc ère à la bonna fey.
         (Les négociants d'alors étaient à la bonne foi).
                                    CHAPEJ.OX. La Misera, p . 191.
         Adonc fut jour et lo cayon chantet.
         (Alors le jour parut et le cochon chanta).

       Ce vers par lequel se termine la Gazzelle Françoise
    de Marcellin AHard, est une sorte de parodie de la
    formule : « Alors il fit jour et le «oq chanta , » qui
    terminait jadis les contes de fée ou de sorcière, parce
    que dans les récits du moyen-âge sur le sabbat, l'as-
    semblée, présidée par le démon, finit toujours subite-