page suivante »
20 ÉTUDES SUR HIPPOCRATE. du rectum arrivent quand la bile et la pituite se fixent sur cette région. » 11 s'attache à prescrire des remèdes qui éva- cuent la pituite, § 7. — Ce sont évidemment deux opuscules qui se relient, qui se complètent l'un par l'autre, et doivent se suivre. C'est ce qu'ont très-bien compris, sans s'accor- der toutefois sur l'ordre de série, Mercurialis, Haller, M. Littré, etc.:—Librumhunc conjunctum esse antecedenti de hœmorrhoïdibus, etiam in censura signifleavimus (Mer- curialis, 3" class. p. 363).— Cumlibro de hœmorrhoïdibus denique continuum librum effleit (Haller, arlis inedicœ prin- cipes, t. iv, p. 115). « L'opuscule des hémorrhoïdes tient étroitement a celui des fistules » (Littré, t. vi, p. 434). C'est a tort que F. Calvus les a séparés dans sa traduction latine d'Hippocrate [Hœmorr. fol. 598 ; fistul. fol. 684), et Vander Linden dans son édition gréco-latine (lom. u, hœm. p. 347; fist. p. 680), et que Yidus Vidius a complètement omis les hémorrhoïdes dans sa Chirurgia è grœco in lalinum conversa (in-fol., Paris, 1544), ce qui indigne Foës et le fait s'écrier: « Quo major me admiratio incessit Vidum Yidium hâc in chirurgicà palsestrâ veteratorem exercitatissimum hune exi- guum libellum in chirurgise suse censum non adscripsisse, cum haud scio an uïlus sit hoc nomine in totâ istâ disciplina dignior (p. 891).L'anonyme, qui, en 1540, a publié, a Bâle, le texte grec des hémorrhoïdes seulement, a commis une faute analogue a celle de Vidus Vidius, mais en sens inverse. Les autres éditeurs ne sont pas passibles des mêmes reproches : ils s'accordent à donner l'un et l'autre traité ; mais dans quel ordre ceux-ci doivent-ils se suivre? Nous ferons voir que ce n'est pas la une chose indifférente. Cor- narius, dans l'édition grecque de Froben (Basil. 1538) et dans sa propre traduction latine (édit. de Marinelli, Venise, in-4°, 1619, p. 205), et Foës, après lui, placent les fistules avant les hémorrhoïdes ; Chartier a suivi leur exemple, de même