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•434                    i)K L'ÉDIT CONCERNANT
des maîtrises particulières pour être (dit l'art. 14) par eux dé-
livrées et mises es mains de ceux qui, en les présentant, auront
consigné le droit de leur enregistrement et qui en rapporteront les
quittances.
   Tel était le but principal de l'ordonnance de 1696.
   D'après l'article 45, ces brevets d'enregistrement d'armoiries
vaudront lettres d'armoiries, le roi relevant et dispensant ses
sujets d'en obtenir d'autres, sans cependant que ces brevets ou
lettres puissent en aucun cas être tirés à conséquence pour preuve
de noblesse.
   Il est impossible de dire plus formellement que les armoiries
ne sont pas un signe de noblesse ; ainsi le texte de l'édit de
Louis XIV est en opposition avec le texte cité précédemment de
la préface de. l'ouvrage de M. de La Carelle.
   Le tarif des droits fut arrêté au Conseil le 20 novembre 1796,
et cet édit fut enregistré successivement dans les parlements de
France.
   Pour faciliter l'exécution de cet édit, un nommé Thibault Cadot
en publia, en 1797, un commentaire, chez Charles de Sercy, à
Paris, en un volume in-8°, sous ce titre : Le Blason de France,
au Notes curieuses sur l'édit concernant la police des armoiries.
  Cet ouvrage contient :
   1 o Le texte de l'édit, les notes ou commentaires, le tarif des
droits et l'arrêt du Conseil qui commet Adrien Vannier pour
l'exécution.
   2° Une instruction concernant la présentation des armoiries
pour parvenir à leur réception et enregistrement.
   3° Un précis des règles héraldiques et de la manière de
blasonner.
   4° Un dictionnaire alphabétique des termes, figures et pièces
du blason, les plus ordinaires et usitées en France.
   5° 240 planches pour faire connaître et entendre tout ce qui
est dit dans le volume.
   L'obligation qui fut imposée par cet édit à toutes personnes
de faire enregistrer leurs armoiries, ne fut, dans le vrai, qu'une