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274                   LA GUERRE D'ORIENT.
      Jules César , venu dans les Gaules antiques
      Pour hêter, en brisant les autels druidiques,
           L'unité du monde lomain ;
      Et plus tard, les Saxons, les Lombards, l'Allemagne,
      Enchaînés par la guerre aux lois de Charlemagnc,
           Progrès, toujours progrès humain.

      Et toi, salut! grand homme appelé Bonaparte !
      De ton aigle vainqueur que toute ombre s'écarte,
           Devant toi le passé croula ;
      Et, verbe de l'idée où l'avenir se fonde,
      De sa grandeur la France éblouissait le monde
           Quand Dieu vers lui le rappela.

      Ces hommes ne sont plus. De vos cendres éteintes
      Vous renaissez pourtant, ombres grandes et saintes,
           En des siècles rénovateurs !
      Voici que l'Occident va porter la lumière
      Aux pays d'où jaillit l'étincelle première
          Des foyers civilisateurs.

      La guerre fut le choc produit par deux pensées :
      L'une était la conquête et la force insensées ,
           L'autre le droit et l'équité.
      On voulait l'enrayer, ce progrès qui féconde ;
      Mais le canon lui-même est la raison du monde
           Qui proclame la liberté.

                                  H.

          Vieille terre de Milhridalc
          Que subjugua le peuple-roi,
          Jadis, du Danube à l'Euphratc,
          Bien des hordes t'ont fait la loi ;
          Mais aujourd'hui, c'est Dieu lui-même
          Qui t'impose sa volonté.
          La France est l'instrument suprême,
          La guerre une nécessité.

          Un soleil éclatant se lève,
          Ses rayons empourprent les mers ;