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BIBLIOGRAPHIE 61 diées à Pierre Dupont. Elle furent lues par M. Riva, artiste du théâtre des Cèlestins, dans un magnifique banquet donné par les littérateurs et poètes de Lyon, en souvenir de leur illustre compatriote. M. Alfred Aubert fut heureux de lui consacrer des chants pleins de sympathie et d'entrain. Dans les Caprices et Boutades, nous voyons des triolets : Promenade d'amour, lesquels furent dits également par M. Gerbert, jeune premier rôle du théâtre des Cèlestins. M. Aubert a d'autres triolets intitulés : les Cerises, que je voudrais bien pouvoir citer ici, n'était que la pièce est un peu longue, mais si charmante ! Croyez-en ma parole : elle est délicieuse, d'une naïveté exquise. Et vraiment, j'ai le regret de ne point vous la faire connaître, mais vous vou- drez lire l'aimable livre de M. Alfred Aubert, ce qui sera pour vous une grande compensation. Je nommerai, en passant : le Maître de Chapelle. — Sonnet d'avril. — Jardinière du Jardinet. — Déception. — Aux mon- dains. — A la Voulzie. — La première neige. — Inquiétude. — Rancune, etc. Maintenant, lisons, s'il vous plaît (i) : L'ÉCHO A MON AMI F. ROBIN Au creux du val sonore, une naïve fille Interrogeait l'écho tout haut : « Nymphe gentille, Disait-elle, apprends-moi de mon futur le nom, » — Non. — (i) Cette charmante petite pièce vient d'être mise en musique par M. Gervasio, chef d'orchestre du théâtre des Cèlestins. Elle sera chantée, dans un prochain concert, par M1'' Marie Montbazon, et ce sera un nouveau triomphe pour le jeune poète.