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j2 LECTURES A LA SORBONNE la Restauration et Louis-Philippe, alors que brillaient les Delacroix, SchefFer, Cogniet, Deveria, Delaroche, Vernet et les Couture ; le vénitien Makart, ainsi que Matejko et l'Allemand nous transportent à cette belle époque éclec- tique. La Hongrie, alliée de l'Autriche, lui prête un vaillant ren- fort avec le vigoureux tempérament personnel de Munkaksy et la rutilante palette de Benczur, cet émule puissant de Ru- bens, Szekely le poète à l'âme de SchefFer, avec (F.) We- ber, autre émule d'Eug. Delacroix, ainsi qu'avec ses sculp- teurs Julier et Engel. En somme, la Hongrie est une puis- sante athlète. LA BELGIQUE La Belgique, notre voisine et presque soeur de palettes, offre encore, par une tenue hiérarchique des plus régulières, depuis le genre historique avec les Wauters, les Stellaert, les Smits, Portaëls, Verlat, jusqu'au genre intime, et d'a- necdote avec les Wilhems, les deux Stevens, les Ter Linden, puis ses excellents animaliers les Ver Boekhoven, et ses ro- bustes peintres de paysages et de marines, tels que les T.Weber etc.. etc., la Belgique offre une des écoles les plus sérieuses. Ses sculpteurs ne le cèdent en rien aux nôtres comme tenue et tradition, avec les Vermeulen, les Devi- gne, les Ducuju, Fraikin, Nelson, et Mignon; oui, la Bel- gique et l'Autriche serrent de près la France, leur chef de file, et la rappellent souvent à l'ordre pour la tenue hiérar- chique et le culte du grand art dans toutes ses conditions rigoureuses. Il faut encore tenir compte â la Belgique de sa sévérité à observer les règles des genres ; car,, si la peinture historique