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BIBLIOGRAPHIE 227 fin du duc Charles, tué devant Nancy, en 1476. » Je ne discuterai pas le mérite de ces deux œuvres et je ne recher- cherai pas non plus, faute de temps, si elles ont été impri- mées. C'est aussi un soin que j'abandonne aux membres de la Société d'histoire de Chalon. Du reste, en rencontrant le manuscrit de Pierre Naturel, ma première pensée a été pour eux. Je me suis empressé de leur faire part de ma trouvaille, et déjà ils ont chargé l'un d'eux, mon excellent et savant ami, M. Henri Batault, de s'occuper de l'impres- sion du manuscrit de Pierre Naturel, aux frais de la Société. M. Batault, bien connu par ses ouvrages d'une si rare éru- dition, saura donner les soins les plus éclairés à cette pu- blication, en y ajoutant les notes les plus précieuses, et en. rectifiant aussi les inexactitudes qui ont pu se glisser dans cette rapide note, laquelle a surtout pour objet de faire un public appel à tous les bibliophiles pour feuilleter, avec les plus minutieux soins, tout- Recueil factice de nos Biblio- thèques publiques. En effet, n'est-ce pas dans l'un de ces Recueils de la Bibliothèque de Lyon qu'en octobre dernier M. Léopold Delisle a su découvrir le célèbre Peitlateuque, en lettres onciales, du vic siècle, dont j'ai déjà rendu compte dans la Revue du Lyonnais au mois de novembre dernier, — découverte d'un si grand retentissement dans le monde sa- vant ? N'est-ce pas également dans ces Recueils factices de la Bibliothèque du Palais-des-Arts de Lyon que j'ai eu la bonne chance de rencontrer une partie des manuscrits du président Bouhier, laquelle manquait à la collection de la Bibliothèque nationale? M. Léopold Delisle, que j'informai de cette rencontre, en fut si heureux qu'il voulut bien, avec son affabilité ordinaire unie à un si haut savoir, me mander, le 9 janvier dernier : « Quelles belles étrennes je vous dois, mon cher conseiller ! Le catalogue que vous avez si exacte- ment dressé des papiers de Bouhier et de Nicaise, déposés