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312                    LE DOCTEtJB. MOBICE
seul au monde, ainsi qu'on pourrait le croire en vous lisant ;
il vivait dans sa famille, et ses parents, comme cela est juste
et naturel, pourvoyaient à tous ses besoins, ainsi qu'aux
frais de ses études.
   Si plus tard M.x Jullien trouva l'occasion d'être utile à son
ami, ce fut toujours de manière à respecter la dignité de
celui qui aurait accepté le service, aussi bien que la délica-
tesse de celui qui l'aurait rendu. Un prêt n'est pas humiliant
entre amis, surtout quand on ne le reçoit qu'avec la certi-
tude de pouvoir le rembourser.
   Je vous prie, Monsieur, de faire insérer cette rectification
dans le premier numéro à paraître de la Revue du Lyonnais.
Je suppose que si M. Jullien avait connaissance de ce que
vous avez écrit, il vous prierait, lui même, de rectifier des
 assertions aussi blessantes pour lui que pour la mémoire et
la famille de son ami.
    Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération dis-
 tinguée.
                                      A. MORICE,
                                          Capitaine en retraite.
  Lyon, le 16 Avril 1878.