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400 LYOPWOISIANÀ. Qu'euà sent-ils aperçu ? des dieux ! Nous trouvons en toi leur image. Antoine Flachat (ce nom est porté à Lyon par plusieurs familles étrangères à celle-ci), fils de Claude Flachat, de Saint-Chamond, vint résidera Lyon en 1629; de lui des- cendait, probablement, Pierre Flachat, éclievin de 1736 à 173T, mort en 1739, qui fut père de : 1° Jean-Baptiste Flachat, seigneur de Saint-Bonnet-les- Oulles, chevalier de l'Ordre du Roi, prévôt des mar- chands de 1753 à 1763, reçu Conseiller à la Cour des monnaies, le 6 août 1766, qui épousa Mlle Soubra. 2° David Flachat, né le 21 mai 1708, qui épousa le 10 novembre 1740, Jeanne-Marie Fuselier. et mourut le 24 juillet 1754. 3° et k° Deux lilies mariées a MM. Soubry et Bais. 5° et 6° Un fils jésuite et un fils chanoine de l'îsle-Barbe. Jean-Claude Flachat, qui se disait issu de l'échevin, se fixa à Conslantinople après de nombreux voyages, y fonda une maison de commerce et fut nommé Buserguian-Bachi, ou premier marchand du grand-seigneur. Revenu dans sa pa- trie, enrichi d'une foule de procédés industriels, pour la teinture du coton en rouge, pour rétamage et la broderie au tamis, il établit, avec des ouvriers amenés d'Andrinople, une manufacfure autorisée par leitres patentes du 21 décembre 1756. Il fut de l'Académie de Lyon et publia en 1766 : Observations sur le commerce et les arts d'une partie de l'Europe, de l'Asie et l'Afrique, etc. Son fils Christophe Fiachat, fut receveur général des con- tributions d'Italie. Accusé, en 1805, d'escroquerie envers le duc de Looz, il fut condamné le 3 mars 1806, par la cour criminelle de Paris, à un an d'emprisonnement et 2,000 fr.