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62                     JEHAN PERRÉAL.

velle entrée du même roi et de sa femme, Anne de Bre-
tagne. — La même année (1 er août), ce monarque, allant
en Italie soumettre les Napolitains, fut encore pompeu-
sement reçu à Lyon, où il revint le 7 novembre 1495.
    Le passage de Louis XII, en juillet 1499, mérita à
Jehan de Paris une allocation de 70 livres tournois pour
avoir devisé les mystères et faict tous les patrons. — Il
fut exempté'de l'impôt en sa qualité de serviteur du roi,
qu'il suivit en Italie. — Au retour, Louis XII, accompa-
gné d'Anne de Bretagne, sa femme, fit une nouvelle en-
trée à Lyon, le 17 juillet 1507. Perréal, organisateur de
la fête, inventa une poétrie dont la facture se ressent
 beaucoup, il faut en convenir, du mauvais goût et des im-
 perfections du temps. — Voir cette pièce de vers insérée
 dans l'Essai biographique sur Jehan Perréal. (Broch.
 in-8°, chez Brun, libraire à Lyon, 1864.)
     Il composa des ystoires avec couplets ou devises r i -
 niées pour la venue de l'archevêque François de Rohan ;
 pour l'entrée de François I er , le 15 juillet 1515; pour la
 réception de la reine Claude, le 2 mars 1516; celle du
 connétable de Bourbon, le 30 juin 1515, et pour le pas-
  sage du duc d'Urbain, neveu du pape, le 1 er avril 1518.
     Il serait trop long de mentionner ici toutes les circons-
 tances dans lesquelles Jehan de Paris a donné des preuves
  de sa haute intelligence comme inventeur et directeur des
 réjouissances publiques de la ville de Lyon.
      Comme constructeur, il a bâti l'ancien hôpital des
  Deux-Amants, à Vaise, où cet édifice a été démoli plus
  tard. — Il a pris une part importante dans les travaux
  de l'église Saint-Nizier, ceux de l'Aumônerie générale et
  l'église des cordeliers de l'Observance, plus connue sous
  le nom de Notre-Dame-des-Anges.
      Comme architecte-voyer et contrôleur des bâtiments,