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FRANÇOIS ! E ROYERS DE LA VALFENIÈRE.
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La démolition d'une partie de cette voûte et la cons-
truction d'une nouvelle abside au fond du sanctuaire ont
permis d'agrandir cette église déjà restreinte et de lui
donner l'aspect qu'elle a aujourd'hui.
Le petit corps de bâtiment placé entre le chœur et la
cour derrière la chapelle de gauche, renfermait un esca-
lier et un passage à niveau du rez-de-chaussée du mo-
nastère , lesquels permettaient aux religieuses de se
rendre, soit au chœur, soit aux sacristies placées au-
dessous, par le premier étage en traversant le pont et en
descendant quelques marches de l'escalier, et par le rez-
de-chaussée en prenant la porte centrale de l'édifice du
côté du midi.
Un autre escalier à colimaçon, qui existe encore et
conduit à la bibliothèque paroissiale, placé au fond du
chœur du côté du midi, formait une communication de
plus entre le chœur et les sacristies établies au-dessous.
Les sacristies étaient séparées de l'église par une
grille avec tour, de sorte qu'on ne put correspondre
directement avec les religieuses préposées au service de
cette partie du monastère.
Il existe encore, au nord de la nef, un mur très-rap-
proché de celui-ci, dans lequel on a pratiqué l'escalier
conduisant aux tribunes de l'église ; il paraît que peu
après l'invasion des protestants, alors que l'inventaire
des objets mobiliers du monastère avait été fait contra-
dictoirement entre ceux-ci et l'abbesse, ce réduit reçut
les objets les plus précieux, tels que titres et vases
sacrés.
L'escalier qui y conduisait fut coupé et muré par un
ouvrier qui, malheureusement pour les religieuses, trahit
le secret; c'est ainsi qu'une partie importante de ces
objets rares et intéressants à tous les points de vue,