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                    MÉDAILLIER LYONNAIS.                443

    Le 92 février, M. Anisson mande le nombre de jetons
qu'il faudra frapper et quels sont les émaux des armoi-
ries de Messieurs de la ville, c'est-à-dire de quelles cou-
leurs sont le lion, les fleurs de lis et les fonds de P.écu.
— On lui répond à ce' égard, le 3 mars : « Nous n'aurons
besoin, quant à présent, que de quinze bourses de cent
jetons chacune que vous aurez la bonté de faire faire, et
vous ne les enverrez que sur un nouvel ordre. A l'égard
des métaux des armoiries de la ville, nous ne croyons
pas qu'on les distinguât dans les carrés, cependant nous
vous dirons que l'écu porte de gueules au lion d'argent,
au chef cousu de France ; ces armoiries se mettent ordi-
nairement dans un beau cartouche, sans autre cimier,
et quand on veut le jeton plus parfait, l'on y ajoute, par
forme de support, le Rhône et la Saône. C'est là le mo-
dèle des derniers que Messieurs du Consulat ont fait
faire. »
    Le 18 mai, puis le 40 juin, la Chambre demande si
les jetons qu'elle a ordonnés seront bientôt terminés.
M. Anisson prévient, huit jours après, qu'on est en train
de les monnayer, et qu'il comptait les apporter lui-môme,
mais il désire savoir si dans les quinze bourses qu'on lui
a demandées est comprise celle que M. Le Fèvre affirme
 lui avoir été promise par la Chambre.
    Le 26 du même mois et le 25 août suivant, nouvelles
réclamations au sujet de ces jetons. Nous espérions en
 même temps, ajoute cette dernière lettre, de vous offrir
 une bourse en vous assurant nous-mêmes de votre re-
connaissance, mais dans l'incertitude du terme de notre
 voyage, nous vous prions, Monsieur, de garder une
 bourse de jetons pour vous, comme une marque bien lé-