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                    MÉDAILL1ER LYONNAIS.                     441

son Histoire de Lyon, furent instituées « pour recevoir
les mémoires des autres villes contenant les propositions
des négociants sur l'avancement du commerce, ou leurs
plaintes sur ce qui peut y être contraire », et parmi les
directeurs de notre Chambre, il place le Prévôt des mar-
chands, un échevin négociante! un ex-consul marchand.
Le secrétaire de la ville fut aussi selon lui le secrétaire de
laChambre particulière de commerce, dont les assemblées
se tinrent à l'Hôtel-de-Ville. Quelques difficultés s'étaient
d'abord élevées pour l'établissement d'une Chambre de
commerce à Lyon, mais on parvint à les surmonter (1).
    Le consulat, autorisé à former cette Chambre, avait
reçu à ce sujet un mémoire qui lui fut remis par les dé-
putés des quatre corps de marchands de la ville (drapiers,
merciers, toiliers et épiciers), et des statuts organiques
furent rédigés spécialement pour la Chambre de com-
merce de Lyon et soumis à l'approbation du roi (2).
    Cette Chambre était à peine instituée, et son délégué,
M. Jean Anisson seigneur d'Hauteroche, installé à Paris,
que le 22 août 1702, les directeurs, pour se conformer à
l'article 19 de l'édit de leur établissement qui porte qu'une
somme de 13,000 francs sera employée au paiement des
appointements et à payer le prix de deux jetons d'ar-
gent du poids de dix deniers, lesquels seront donnés à
chacun des directeurs à la fin de chaque assemblée de la
Chambre particulière de commerce, ces directeurs, di-
 sons-nous, écrivaient à leur député : « Nous vous prions
 aussi de nous envoyer quelque dessin de Messieurs de
 l'Académie des inscriptions pour la devise des jetons que
  (1) Inventaire-sommaire des archives communales, série AA, 128,
  (2) Inventaire-sommaire des archives communales, série BB, 261.