Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                             448
Custodes ; de sept autres lîénéiiciers, appelés Chevaliers, et
qui, dans l'origine, étaient destinés à servir de conseil du
Chapitre ; puis enfin du Théologal. Tous ces Bénéficiers titu-
laires portaient le môme habit.
    Parmi les Custodes, il y en avait deux qu'on appelait Cus-
 todes de Sainte-Croix, el qui avaient charge d'aines du clergé
 de l'église et d e l à paroisse de ce nom. Les deux autres, qui
 étaient le Sacristain de Saint-Etienne et le Trésorier de l'É-
 glise, avaient des fonctions spéciales.
    Ces quatre Custodes étaient intabulés pour le service des
 autels canoniaux de Saint-Jean et de Saint-Etienne avec les
 Chanoines en rang de prêtres, pour servir par semaine cha-
 cun à leur tour. Ces semaines revenaient à peu près deux
 ou trois fois l'année dans l'église de Saint Jean, et autant de
 fois dans celle de Saint-Etienne. Elles consistaient, pour
 Saint-Jean, à chanter la grand'messe tous les jours, et à com-
 mencer matines et vêpres les jours de fêtes doubles, les-
 quels revenaient très rarement. Les semaines, pour Saint-
Etienne, consistaient seulement à chanter les grand'messes.
    Les Chanoines et les Custodes avaient seuls, par le titre
 de leurs bénéfices, le droit de célébrer et à l'autel de Saint-
 Jean et à celui de Saint-Etienne. Le Chapitre, par un statut
 de 1352, avait donné au Sous - Maître et au Scholastique,
mais à eux seuls, le pouvoir de chanter la grand'messe à
ces deux autels, au défaut des Chanoines et des Custodes.
   D'après un ancien usage, c'était sans livres que l'on chan-
tait l'Office au chœur de Saint-Jean, tandis que l'on se ser-
vait de livres au chœur de Saint-Elienne et de Sainte-Croix.
L'office canonial se chantait dans les trois Eglises.
   C'était dans le chœur de Sainte-Croix que les Custodes de
cette Eglise assistaient à l'office, autant que leurs fonctions le
leur permettaient; et c'était dans celui de Saint-Etienne que
le Sacristain de celle Église assistait pendant toute l'année,
sauf quand venait le service des semaines dont nous avons
parlé. Il n'y avait point de messes canoniales à Sainle-Croix,