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   leurs sur le phénomène physiologique ; il explique scientifi-
   quement, donne la raison de certains faits dont on avait
  bien reconnu l'existence, mais dont on ne s'était point ex-
  pliqué le mécanisme. MM. Diday et Pélrequin ont été les
  premiers à remonter à la cause, ils l'ont exposée dans un
  numéro du journal, la Gazette médicale. Leurs observations
  ont été répétées depuis, el leur théorie a été sanctionnée par
  tous les hommes qui ont essayé d'en vérifier l'exactitude.
  Leurs recherches, soumises à l'Institut, approuvées par lui,
  ont eu les honneurs de la traduction à l'étranger ; ce Mémoire
  a été, de la part des auteurs, le motif de justes réclamations
 dans les journaux, lorsqu'on a tenté de leur ôler le mérite de
 la priorité et de l'invention, établi, à cette heure, en leur
 faveur d'une manière incontestable, et cependant, comme il
 a paru dans un recueil spécial, étranger aux gens du monde,
 aux amateurs, aux artistes, il est resté inconnu de la plupart
 d'entre eux, bien que digne de les intéresser vivement. La
Revue du Lyonnais croit donc aujourd'hui faire une Å“uvre
utile en revenant sur une publication déjà ancienne à la
vérité, mais qui, par ce fait même, a acquis â nos yeux
 une plus grande importance, l'expérience, les remarques
de plus d'une année étant venues confirmer les doctrines émi-
ses par nos concitoyens. Les études continuées sur ce sujet
curieux seront sans doute le point de dépari, la source d'autres
découvertes dans l'appréciation des phénomènes complexes de
la phonation, la méthode indiquée servant de guide dans ce
nouvel examen.
   L'exécution et l'enseignement du chant éprouvent de nos
jours une révolution fondamentale par la découverte d'une
nouvelle espèce de voix, désignée sous le nom de voix som~
 brèe, voix couverte, voix en dedans. Elle a, comme la voix
blanche el de fausset, un mécanisme distinct, des limites
spéciales, un timbre particulier, el néanmoins elle n'est