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270 Ni le cygne, cet hôte Des lacs au flot nacré, Cet habile pilote Dont le navire flotte Ou fend l'air à son gré ; Ce noble oiseau qui chante A l'heure de mourir, Comme une ame contente, Qui dans sa douce attente A vu le ciel s'ouvrir ; Ni cet oiseau poète, Dont l'amour fait la voix, Qui jour et nuit répète Une chanson de fête, Sur son nid, dans les bois ; Ni l'alcyon que l'onde Porte sur un vaisseau, Et que la voix profonde De l'orage qui gronde Endort dans son berceau ; C'est la noire hirondelle Qui vient chaque printemps, A son pays fidèle, Effleurer de son aile L'eau grise des étangs. 1835. Victor de LAPBADG.