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fera connaître les variations éprouvées par celte subdivision
de la navigation réservée de l'Angleterre.


              ANNÉES.   VAISSEAUX..    TONNACE.   ËQUU'ACES.



                                            T.            II.
               1790       H6           53,000      4482
               1800        61          18 —        2459
               1803        91          27 —        5656
               1814       112          36 —        4708
               1820       142          45 —        6157
               1824       112          33 —        4867
               1832        81          26 —           »
               1835        94          52 —        5588



    Les détails qui précèdent démontrent que si l'Angleterre
a, pour ainsi dire, abandonné la pêche de la morue, elle a
continué de prendre une participation assez active à la pêche
de la baleine. Il faut remarquer d'ailleurs que l'Angleterre a
moins besoin que les autres nations de s'adresser aux grandes
pêches pour favoriser le développement de sa marine et l'ins-
truction de ses matelots ; l'immensité de son commerce ma-
ritime lui fournil de suffisants moyens d'obtenir ces avantages.
Les voyages au-delà du cap de Bonne-Espérance peuvent bien
compenser les campagnes baleinières ; les voyages au Canada
 et à la baie d'Hudson valent bien les campagnes pour la p ê -
che de la morue vers le banc de Terre-Neuve. Il y a même
entre ces buis de navigation celle différence pour l'Anglelerre
que les voyages dans les Indes sont moins périlleux, aussi
instructifs et plus profitables. La navigation pour la grande
pêche a besoin d'être encouragée par des primes, elle
n'offre pas îles occasions de venle aux produits du pays;
la navigation commerciale, au conlraire, se soutient par
elle-même, elle facilite et accroît l'écoulement des pro-
duits nationaux. Ainsi, la première coûte beaucoup et ne rend
rien, la seconde ne coûte rien et rend beaucoup. On com-
prend dès lors que l'Anglelerre s'occupe avec plus d'empres-