page suivante »
.329 répond que oui, si les deux cents consentent, ceux-ci consen- tent en effet à la dite vente, en se réservant la tour. 22 Mars 1540, Jean Clébergue ayant fait du bien à l'hô- pital, on lui accorde 300 chars de pierres, de celles du temple de Nolre-Dame-de-Graces, pour parachever son mur de Saint-Gervais. 22 avril 1544, Jean Clébergue demeurant à Lyon a donné 50 écus à l'hôpital, on lui fait présent à cette occasion d'une douzaine de pâtés. JV. B. Il y a quelques raisons de croire qu'il fit de son vi- vant d'autres dons à l'hôpital. 7 septembre 1546, en mourant, il léguait à l'hôpital de Genève une somme de 400 écus. Je dois ajouter que Jean Clébergue ou Cleybergue ou Flé- bergne, négociant bourgeois de Berne, habitant à Lyon, r e - connut, en 1543, en faveur de la communauté, des jardins à Saint-Gervais, prés du lac, lieu dit à Villeneuve (voir les gros- ses de reconnaissances de l'évéchô, n° 12, f° 192). Ces jardins prirent du propriétaire le nom de Clébergue et dans le milieu du XVIII e siècle, le nom plus court de Bcrgues. » Louis SORDET, archiviste. Kléberger, comme on le voit, a laissé son nom à un quartier de Genève. Il y possédait un château connu sous le nom de Clébergue. Un article du Journal de Genève de 1838, n° 78, constate cette dernière possession de noire bon Allemand, et dit qu'il ne cessait de répandre ses bienfaits sur celte ville. M. II. Leymarie, auquel la science du blason est aussi familière qu'elle est obscure et indéchiffrable pour le plus grand nombre., avait, à l'aide des armoiries qui se trouvent au dessus de la porte, découvert, à Saint-lrénée, rue des Farges, n° 93, la maison qui appartint à Jean Kléberger.