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    « Gardez-le en mémoire de moi, dit Buonvicino. Puisse-
l-il un jour vous servir de consolation ! Or, quand vous
prierez là dessus, priez Dieu pour un pécheur !»
   Ces paroles ne se prononcèrent pas, cette scène ne se
passa point sans qu'il n'y eût des larmes de part et d'autre.
Marguerite serra le rosaire contre son cœur, pressa contre
ses lèvres ce don qui prenait dans l'esprit un caractère sacré,
tandisque dans le cœur il laissait deviner comliien de fois
Buonvicino avait dû penser h elle, pendant tout le temps
qu'il avait passé à ce lra\ai'.
   Eli bien ! le rosaire et la croix devaient se mêler d'une
étrange façon aux aventures de l'infortunée Marguerite.

                                   l'.-Z.   COLLOMBKI