Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                               328
pante. Lorsque, pour la première fois, une statue fui érigée à
Kléberger, on ne put mieux transmettre aux générations fu-
tures le souvenir de ses éminenles qualités, qu'en joignant à
son costume militaire, la bourse, symbole de ses bienfaits.
   L'alliance de Kléberger avec les puissantes et riches fa-
milles Pirkheimer et Imhof, fut la source de sa grande for-
tune.
   L'union de Kléberger avec Félicitas Pirkheimer ne dura
pas deux ans, car celle-ci mourut le 29 mai 1530. Il est
permis de supposer que son dècôs et celui du beau-père de
Kléberger, lequel mourut quelques mois après, le déterminè-
rent à quiltersa ville natale pour venir se fixer à Lyon, et peut-
être pour succéder à la maison de banque Imhof. Ce fut
en 1532 qu'il s'établit à Lyon. Le 19 avril 1535, il se remaria
avec Félonne de Bonzin, connue plus tard sous le nom de la
Belle-Allemande. De celte union il eut, en 1538, un fils
unique, David Kléberger. Le 10 décembre 1545, Jean Klé-
berger reçut les honneurs de l'échevinage, et mourut le 6
septembre 1546, à l'âge de 61 ans.
    Premier fondateur de l'Aumône générale, aujourd'hui
Hospice de la Charité, il lui avait donné, en plusieurs fois, la
somme énorme de 8,045 livres, équivalant, de nos jours, à
70,000 environ. Ces chiffres-là ont bien leur éloquence.
   Si Kléberger fut charitable pour les pauvres de Lyon, il le
fut aussi pour ceux de Genève ; l'extrait littéral des regis-
tres de cette dernière ville atteste ses bienfaits.

NOTES RELATIVES A JEAN CLÉBERGUE ET EXTRAITES DES REGIS-

                  TRES PUBLICS DE GENÈVE.


   « 7 Juin 1527 Jean Clébergue allemand, demeurant à
Lyon, qui est grand riche, a fait demander au conseil si on
veut vendre la maison qui appartenait à Cartelier; le conseil