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El le pic qui s'écroule,
Par la foudre frappé;

Ni le chant qui soupire
La nuit sous les balcons,
Ni celui qu'on admire
Avec un doux sourire
Dans l'éclat des salons.

C'est la voix de la brise
Qui courbe les roseaux ;
C'est l'haleine indécise,
Le vent léger qui frise
La surface des eaux ;

C'est le bruit de l'automne
Dépouillant les forêts ;
C'est le chant monotone
Du pâtre qui détonne
En longeant un marais.

Ce n'est pas la colombe
D'albdtre au noir collier,
Qui pleure et qui succombe
Quand sa compagne tombe
Sous le fauve épervier ;


Ni l'aigle plein d'audace,
Ce roi du jour vermeil,
Qui jamais ne se lasse,
El traverse l'espace
Pour fixer le soleil ;